Description du four médiéval A
Le four est de plan circulaire. L’ouverture sur la façade est prolongée par un court alandier rectiligne. L’alandier qui permet l’approvisionnement en combustible du foyer, présente une avancée réduite, ce qui situe la partie avant du four en contact avec l’extérieur.
En élévation, au-dessus du foyer circulaire, une sole perforée reposant sur un pilier central sépare le foyer de la chambre de cuisson où sont placées les poteries. Cette chambre de cuisson est construite en dôme, dont la partie sommitale demeure ouverte et qui constitue la cheminée. La construction de la structure a débuté par le creusement du sol à la pelle mécanique. Dans cette large excavation a été bâtie en pierre - récoltées sur le site - et en terre argileuse, la base circulaire du four, en ménageant une ouverture en façade. |
L’alandier constitue un étroit passage rectiligne matérialisé par deux pierres dressées sur lesquelles repose, en guise de couverture, une dalle de pierre, servant de linteau. L’avancée de l’alandier sur la structure circulaire correspond pratiquement à la largeur de cette dalle formant le linteau.
La sole a été réalisée en un mélange de terre argileuse et de paille. Elle est formée de branches maîtresses rayonnantes entre lesquelles un réseau complexe de branches plus petites ménage des trous de tailles variables.
Les parois du four ont été élevées en pierres et torchis. Le torchis permet d’alléger la structure et surtout d’en renforcer la cohésion puisque les murs forment une voûte ouverte en son sommet. Tout autour du four a été compactée de la terre servant à renforcer la structure – contre butée de la voûte. En façade, au-dessus de l’alandier, a été élevé jusqu’au col du four, un mur de parement.
Le four A n’a pas été conçu comme la copie d’un four existant à l’époque médiévale. Il s’agit d’un modèle puisqu’il correspond en pratique à l’organisation de différents vestiges de fours de potiers dégagés sur certaines fouilles archéologiques médiévales.
Les dimensions de cette construction :
La sole a été réalisée en un mélange de terre argileuse et de paille. Elle est formée de branches maîtresses rayonnantes entre lesquelles un réseau complexe de branches plus petites ménage des trous de tailles variables.
Les parois du four ont été élevées en pierres et torchis. Le torchis permet d’alléger la structure et surtout d’en renforcer la cohésion puisque les murs forment une voûte ouverte en son sommet. Tout autour du four a été compactée de la terre servant à renforcer la structure – contre butée de la voûte. En façade, au-dessus de l’alandier, a été élevé jusqu’au col du four, un mur de parement.
Le four A n’a pas été conçu comme la copie d’un four existant à l’époque médiévale. Il s’agit d’un modèle puisqu’il correspond en pratique à l’organisation de différents vestiges de fours de potiers dégagés sur certaines fouilles archéologiques médiévales.
Les dimensions de cette construction :
- Diamètre : 110 cm
- Hauteur : 125 cm