A. J. Ceramique
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La meule ouverte
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On aménage une légère dépression dans le sol (fig. 1).
On pose un lit de branchage : broussaille écrasée sur le sol (fig. 2).

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On installe les poteries à cuire sur le lit de broussaille en les calant au-dessus du sol avec des tessons de poteries ou des cailloux (granit : éviter le schiste et les calcaires qui éclatent ou se délitent). Les plus gros pots sont placés au milieu du tas puis recouverts par des pots de plus en plus petits en allant vers l’extérieur (fig. 3).
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Du combustible (bois coupé) est intercalé entre les poteries.
Le tas de pots est ensuite recouvert de bois moyen de 1 à 3 cm de diamètre (fig. 4).
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De la broussaille et de l’herbe bien sèche sont rajoutées sur l’ensemble (fig.5).
Le feu est allumé à la base ou au sommet. Dès le démarrage, la température va progresser très vite pour atteindre à la périphérie sont point le plus haut (aux alentours de 800°C en une trentaine de minutes). Ensuite la chaleur va progresser vers le centre de la meule. On comprend donc que les pièces placées au milieu subissent un choc thermique moins important que les pots plus petits placés à l’extérieur. Pendant cette phase, on va recharger le feu avec de la broussaille afin d’éviter que les pots ne se retrouvent à l’air libre. La violence de la cuisson nous oblige à aborder le problème de la pâte qui va permettre de réaliser les poteries supportant un tel choc en début de cuisson (dégagement rapide de vapeur d’eau + dilatation/retrait). A l’observation une constante apparait : toutes les poteries cuites en meule dont réalisées à partir de pâtes dégraissées. Cette constatation reste valable pour les régions où les pièces à cuire sont réalisées au tour. La finesse des parois des pots est aussi à noter. Moins l’argile est dégraissée, plus les parois sont minces.

Lorsque le feu se calme, on peut laisser la braise tomber en cendre progressivement et attendre le refroidissement des poteries avant de les sortir ( il faut faire attention à la casse due aux coups de vent qui refroidissent brutalement une partie du pot exposé à l'air). Ce type de cuisson donnera des poteries s'échelonnant du rouge chamois pour celles situées à la périphérie au noir taché d'ocre ou de brun pour celles du bas qui sont restées enfoncées au moins partiellement dans les braises. On peut rajouter du combustible puis recouvrir la meule de terre de façon à étouffer le feu afin d'obtenir une cuisson enfumée. Si l'enfumage a été bien mené, après refroidissement on observera une dominance des pots noirs et bien sombres. Attention, si l'on ouvre la meule trop tôt pour défourner (avant 300° à 400°), le carbone risque de brûler de nouveau à la surface des pots et le noir disparaît.

Nous appelons cette structure une meule ouverte. Si un matériau non combustible vient recouvrir l'ensemble de façon plus ou moins régulière, nous parlerons de meule chapée.
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Cuisson néolithique « Journées de la Céramique 1994 » à Tautavel (Poteries réalisées par Jean-Marie GIORGIO)
Dans la meule chapée, la couverture agit en concentrant la chaleur sur les pots enfournées.
Le produit de la combustion ne s'échappe pas directement dans l'atmosphère.
On a déjà une
structure thermique plus évoluée que la meule ouverte.

La cuisson en meule
La meule chapée

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