La construction en 1997
Le four portugais est de type très rudimentaire à chambre unique circulaire, sans toiture bâtie, ni cheminée, et à tirage direct ; un court alandier en façade permettant l’approvisionnement du foyer.
Une sole constituée de douze arcs prenant appuis contre les parois du four et reposant sur un pilier central, sépare foyer et chambre de cuisson. La façade du four est constituée d’un mur massif percé à la base d’une ouverture triangulaire donnant accès à la salle de chauffe. Le four est à demi-enfoncé dans le sol. Utilisant la pente naturelle du terrain d’expérimentation à Bélesta, située à flanc de colline, la construction du four portugais a débuté par le creusement d’une excavation à la pelle mécanique. Les parois du foyer et de l’alandier ont été élevées en pierres (roches cristallines) provenant d’une vigne au lieu-dit St Barthélemy), et en torchis (mélange de terre argileuse et de paille). |
Les branches rayonnantes de la sole ont été bâties (à l’aide d’un coffrage) en briques et en pierres, puis enduites de torchis ; la pile centrale montée en pierres et recouverte de torchis.
La base de la chambre de cuisson est elle aussi bâtie en pierres. Les parois ont été renforcées par de la terre compactée tout autour du four, et par l’élévation d’un mur de parement en façade au-dessus de l’ouverture triangulaire de l’alandier, reproduisant fidèlement le modèle du four original.
La base de la chambre de cuisson est elle aussi bâtie en pierres. Les parois ont été renforcées par de la terre compactée tout autour du four, et par l’élévation d’un mur de parement en façade au-dessus de l’ouverture triangulaire de l’alandier, reproduisant fidèlement le modèle du four original.