Expérimentation sur les émaux alcalins

Après quelques années de repos, le four à barres de Bélesta a repris du service. Ce four, reconstitution archéologique d’une structure de cuisson utilisée au Moyen-âge pour produire de la céramique émaillée ou vernissée, est originaire du monde médiéval islamique.
Depuis 2003, ce four original par sa conception unique dans l’univers céramique, a permis de cuire des poteries vernissées à l’alquifoux (galène, sulfure de plomb) ainsi que de la vaisselle émaillée en blanc (émail stannifère) aux décors vert et brun. Ces techniques sont toutes deux caractéristiques de la tradition islamique du monde occidental et en particulier des fours retrouvés en Espagne (Xe - XIIIe s.) et de l’exemplaire unique découvert à Marseille.
Une nouvelle expérience a été tentée en 2014. L’Association pour les Journées de la Céramique de Bélesta s’est intéressée aux productions orientales, soit, des objets produits au Proche et Moyen-Orient du Xe au XIIIe siècle. Une partie de la production concerne toujours des décors sgraffités sur engobe et vernissés au plomb, technique déjà utilisée les années précédentes.
L’expérimentation 2014 s’est ouverte sur une nouvelle famille d’émaux : les glaçures alcalines réalisées grâce à des sources naturelles de soude, potasse et bore présents dans les zones désertiques de certains pays orientaux. Ce sont ces fondants qui ont permis de réaliser les premiers émaux connus incluant entre autres les bleus turquoise caractéristiques de certaines productions iraniennes.
L’association a, non seulement cuit de tels émaux, mais surtout reconstitué la chaine opératoire de leur fabrication. Celle-ci comprend la réalisation de la frite (1ère fusion des matières premières dans un creuset pour produire un verre) qui a été ensuite épurée et broyée pour obtenir la poudre d’émail. Cette poudre a été mise en suspension dans de l’eau pour en enduire les poteries avant de les placer dans le four pour la cuisson. Après une dizaine d’heures, l’émail fondu et nappé, a révélé sa brillance et sa couleur.
La cuisson de 2014 concernait à la fois des céramiques émaillées bleues et la fusion des creusets de frite alcaline (émail) qui permettra de produire les glaçures nécessaires pour les expérimentations futures.
Depuis 2003, ce four original par sa conception unique dans l’univers céramique, a permis de cuire des poteries vernissées à l’alquifoux (galène, sulfure de plomb) ainsi que de la vaisselle émaillée en blanc (émail stannifère) aux décors vert et brun. Ces techniques sont toutes deux caractéristiques de la tradition islamique du monde occidental et en particulier des fours retrouvés en Espagne (Xe - XIIIe s.) et de l’exemplaire unique découvert à Marseille.
Une nouvelle expérience a été tentée en 2014. L’Association pour les Journées de la Céramique de Bélesta s’est intéressée aux productions orientales, soit, des objets produits au Proche et Moyen-Orient du Xe au XIIIe siècle. Une partie de la production concerne toujours des décors sgraffités sur engobe et vernissés au plomb, technique déjà utilisée les années précédentes.
L’expérimentation 2014 s’est ouverte sur une nouvelle famille d’émaux : les glaçures alcalines réalisées grâce à des sources naturelles de soude, potasse et bore présents dans les zones désertiques de certains pays orientaux. Ce sont ces fondants qui ont permis de réaliser les premiers émaux connus incluant entre autres les bleus turquoise caractéristiques de certaines productions iraniennes.
L’association a, non seulement cuit de tels émaux, mais surtout reconstitué la chaine opératoire de leur fabrication. Celle-ci comprend la réalisation de la frite (1ère fusion des matières premières dans un creuset pour produire un verre) qui a été ensuite épurée et broyée pour obtenir la poudre d’émail. Cette poudre a été mise en suspension dans de l’eau pour en enduire les poteries avant de les placer dans le four pour la cuisson. Après une dizaine d’heures, l’émail fondu et nappé, a révélé sa brillance et sa couleur.
La cuisson de 2014 concernait à la fois des céramiques émaillées bleues et la fusion des creusets de frite alcaline (émail) qui permettra de produire les glaçures nécessaires pour les expérimentations futures.